Circuit des 2 caps
La Croix-Valmer

Circuit des 2 caps

Faune terrestre
Flore terrestre
Point de vue
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Partez pour une randonnée complète entre massifs forrestiers, domaines viticoles, zone incendiée, caps et littoral !
Cet itinéraire vous emmènera découvrir une très grande diversité de milieux. Vous débuterez par les massifs forrestiers, avant de rejoindre le Cap Taillat et le Cap Lardier qui vous offriront une vue imprenable sur les baies qui les entourent. Vous finirez la randonnée en passant par le littoral afin de vous laisser la possibilité de vous arrêter vous baigner sur une des belles plages du sentier.

Les 11 patrimoines à découvrir

  • Missions du Parc

    Contrôle de certaines espèces exotiques envahissantes

    Le site offre un nombre important d'espèces végétales rares et protégées, dont certaines méritent une attention particulière : menacées par la cueillette, le piétinement ou le nettoyage mécaniques des plages, elles peuvent également souffrir de la concurrence de plantes exotiques qui se sont acclimatées et ont tendance à coloniser des espaces au détriment de plantes endémiques. L'extension de la griffe de sorcière, du mimosa et de l'eucalyptus doit donc être surveillée et contenue afin que ces trois plantes introduites ici par l'homme ne se substituent pas progressivement aux écosystèmes actuels.
  • Faune sous-marine

    Anthias

    Comme la castagnole, le barbier commun est de petite taille et vit en bancs importants au-dessus du fond, d'où son autre nom de "castagnole rose".
    Il s'en distingue aisément par sa couleur et sa silhouette. Son corps rose fluorescent est haut et comprimé. Sa tête, bariolée de jaune vif, de mauve et d'ocre, est court et bombée. Ses nageoires sont bien développées, en particulier chez le mâle, et de teinte bleutée. Cette belle coloration classe le barbier parmi les joyeux des tombants rocheux. Contrairement à sa cousine, il fuit les ambiances ensoleillées et préfère l'ombre, contre les falaises ou à plus grand profondeur.
  • Faune sous-marine

    Rouget barbet de roche

    Le rouget est très appréciée des fins gourmets.

    Le rouget de roche (Mullus surmuletus) affectionne les fonds sableux, vaseux ou détritiques, depuis la surface jusqu'à 100 m de profondeur. Il creuse un trou dans le sédiment grâce à ses barbillons à le recherche de nourriture : vers, mollusques, crustacés... Sa coloration, très changeante, varie du rouge foncé au rose pâle avec des nuances vert-jaunâtre. La mâchoire inférieure comporte deux barbillons orientables qui servent en même temps d'organes tactiles et gustatifs. Sa chair, très parfumée, est très appréciée depuis l'Antiquité. On rapporte que, chez les Romains, un beau poisson valait plus cher que l'homme qui l'avait pêché !...
  • Faune sous-marine

    Girelle commune

    La girelle est un des petits poissons les plus communs dans nos eaux.

    La girelle (Coris julis), peu farouche et très active, fréquente les eaux côtières, de la surface jusqu'à 120 m de profondeur. On la trouve dans des zones rocheuses, en bordure d’herbiers ou de sable. Ce petit labridé peut avoir des robes très différentes. Les femelles et les jeunes mâles présentent une ligne blanche horizontale qui sépare le dos de couleur brune, du ventre de couleur claire tandis que le mâle dominant, plus gros, appelé "girelle royale", est plus coloré avec une ligne horizontale orange vif, bordée d’un liseré bleu-vert. Les femelles âgées peuvent devenir des mâles par inversion sexuelle. La nuit, sans doute pour se mettre à l’abri des prédateurs, elles s’enfoncent dans le sable. Elle s’alimente essentiellement de petits crustacés et mollusques et se montre très intéressée par les sédiments soulevés par les mouvements des plongeurs. Très active pendant la journée -sa nage est rapide et saccadée- elle s'enfouit la nuit ainsi que l'hiver.
  • Faune sous-marine

    Castagnole

    « Hirondelle de mer » en référence à sa nageoire caudale en ciseaux ou « demoiselle » sont les autres noms donnés à ce petit poisson de couleur brun sombre qui, de loin, paraît tout noir.

    Les castagnoles (Chromis chromis) sont des poissons diurnes, mangeurs de zooplancton, qui vivent en grands bancs au-dessus des fonds rocheux ou des herbiers dans lesquels ils se réfugient la nuit pour dormir. Les individus solitaires sont le plus souvent les mâles qui préparent un lieu de ponte dans la roche ou qui ventilent et protègent les œufs. Ce sont de petits poissons de 7 à 10 centimètres. Caractéristiques : Les jeunes arborent pendant quelques mois une magnifique couleur bleu fluorescent.
  • Faune sous-marine

    Mérou brun

    Espèce emblématique, le mérou fait le bonheur des plongeurs : très curieux, il n’hésite pas à sortir de son trou pour les regarder.

    Le mérou (Epinephelus marginatus) a un corps trapu, une mâchoire légèrement prognathe et lippue, deux gros yeux mobiles qui lui donnent un regard expressif. De couleur brune, sa robe change de teinte et de dessins en fonction des individus, du comportement et de la couleur du fond. Ce poisson sédentaire et placide, peut vivre 40 à 50 ans et n’atteint sa maturité sexuelle qu’à partir de 5 ans. Vers 9-12 ans, il change de sexe : femelle à sa naissance, il devient mâle. Prédateur vorace, il se nourrit de poulpes, calmars, crustacés et divers poissons. Sa position de prédateur au sommet de la chaîne alimentaire lui donne un rôle de régulateur des espèces. Un équilibre s’établit progressivement entre les habitats, les proies disponibles et la densité des mérous. A ce titre, il est considéré comme un bon indicateur de la qualité du milieu.

    Pêche interdite dans les eaux territoriales de Méditerranée occidentale (arrêté du 23 décembre 2013).
  • Faune sous-marine

    Apagon

    L'apogon, exemple d'une paternité originale.

    L’apogon (Apogon imberbis), petit poisson (15 cm max.) très coloré au corps trapu, est facilement identifiable avec sa coloration rouge-orangé et ses gros yeux noirs, barrés de deux stries horizontales blanches. Craintif, il ne s'aventure jamais très loin de son repaire, une anfractuosité ou un interstice dans le roche, où il se cache à la moindre alerte. Actif la nuit, il est présent l'été entre 10 et 50 m, le reste de l'année jusqu'à 200 m. Cette espèce a un mode de reproduction originale : après une parade nuptiale virulente, les œufs émis par la femelle s'agglutinent en pelote grâce à des filaments collants. Le mâle récupère alors cette boule dans sa bouche pour incubation pendant une bonne semaine, s'obligeant à un jeun sévère ! Cette incubation buccale améliore considérablement le taux d'éclosion puisque les œufs sont protégés de tout prédateur pendant cette période délicate.
  • Faune terrestre

    Faucon pèlerin

    Rapace robuste de taille moyenne, il est réputé pour être l’oiseau le plus rapide du monde. Vivant près des falaises, chaque nid est à distance pour garantir un territoire nourricier suffisant. C’est seulement après 6 à 9 semaines que les jeunes se séparent des adultes. Il y a plus de 40 ans, sa reproduction était compromise dus à certains pesticides. Des actions de préservation, au niveau national mais aussi local ont permis de stabiliser cette population. Désormais, des couples sont présents sur toutes les îles d’Hyères.

  • Faune terrestre

    Magicienne dentelée

    La magicienne dentelée (Saga Pedo) est la plus grande sauterelle et un des plus grands insectes européens.

    Elle mesure de 9 à 12 cm environ. Elle fréquente les endroits arides et secs et se nourrit de criquets et de jeunes sauterelles. On peut la rencontrer à partir du mois de juillet et jusqu’en automne.

    En Europe occidentale, le mâle est inconnu. On ne trouve que des femelles qui se reproduisent par parthénogénèse. C’est à dire que la femelle pond des œufs féconds sans avoir besoin de l’intervention d’un mâle. Ces œufs donnent naissance à des femelles uniquement.

    Espèce protégée au niveau national (arrêté du 23 avril 2008)
  • Vestiges archéologiques

    Sentier sous-marin de l'îlot du Crocodile

    Découvrez en famille ou entre amis le sentier marin de l'îlot Crocodile dans la crique de Jovat.
    Equipés de vos palmes, masque et tuba, vous pourrez suivre les bouées aménagées pour explorer les trésors marins qui bordent le Crocodile.

    Pour en savoir plus
  • Faune terrestre

    Tortue d'Hermann

    La tortue d'Hermann ne subsiste que dans le Var, dans le Massif et la plaine des Maures et dans quelques secteurs de Corse.

    La tortue d’Hermann (Testudo hermanni) est reconnaissable à sa carapace bombée et ovale de couleur jaune-verdâtre à jaune-orangé. La carapace ne devient rigide que lorsque la tortue atteints sa cinquième ou sixième année. Comme tous les reptiles, elle est très dépendante de la température. Elle affectionne des températures avoisinant les 25°C. En hiver, elle supporte des températures assez basses en hibernant. De mi-novembre, à mi-mars, elle s’enterre dans la litière à 1 ou 2 cm de la surface du sol. Elle affectionne particulièrement le maquis et les broussailles, où elle trouve à la fois des zones abritées contre les fortes températures et les prédateurs, des zones ouvertes pour y déposer ses œufs, et enfin, des zones herbacées pour se nourrir. Essentiellement herbivore, la tortue d’Hermann peut occasionnellement manger de petits invertébrés comme des escargots, des limaces, ou des vers de terre. Elle avale aussi de petits cailloux pour faciliter le broyage des végétaux ingurgités. La maturité sexuelle est tardive : 10-11 ans pour les mâles et 12-13 ans pour les femelles. Les accouplements ont lieu au printemps. De début mai à juillet, la femelle choisit un lieu dégagé et ensoleillé pour pondre ses œufs. La durée d’incubation, très liée à la température du sol, est d’environ 90 jours. C’est donc à la fin de septembre que les œufs éclosent. Les œufs et les nouveaux nés sont la proie des fouines et des sangliers.

    Espèce protégée par A.M. du 22/07/93.

Description

Démarrer au point d’information de Gigaro et prendre la direction de tous les sentiers par la forêt.
  1. À la première intersection, monter à gauche vers le col de Colle basse et toujours suivre cette direction.
  2. Arriver à l’intersection près de la citerne verte et tourner à droite en direction du Cap Taillat puis continuer de suivre cet axe. Gagner la route goudronnée et se diriger à droite vers le domaine de la Tourade par le chemin de la bastide blanche. Puis le quitter pour rejoindre le chemin de la douane, en direction du Cap Taillat.
  3. Rejoindre le Cap Taillat en longeant le littoral par la droite et en passant devant la maison des douanes. Aller jusqu’au bout du Cap, revenir puis se diriger vers le Cap Lardier par le sentier du littoral.
  4. Après avoir passé le Cap Lardier, continuer sur le sentier du littoral en passant par la plage du Brouis et la plage de Jovat. Arriver à la plage de Gigaro pour retrouver le point de départ.
  • Départ : Point d'information de Gigaro
  • Arrivée : Point d'information de Gigaro
  • Communes traversées : La Croix-Valmer et Ramatuelle

Météo


Profil altimétrique


Lieux de renseignement

Office de tourisme de la Croix Valmer

287, Rue Louis Martin, 83420 La Croix-Valmer

http://www.lacroixvalmertourisme.com/lacroixvalmertourisme@lacroixvalmer.fr+33 (0) 4 94 55 12 12
Lieu d'information générale, disposant d'une boutique, du wifi gratuit, et d'un service de billetterie. Présence d'une borne d'informations disponible 24/24h à l'extérieur de l'office.

Horaires d'ouverture :

Avril, mai, juin et septembre : du lundi au samedi 09h15-12h00 et 14h00-18h00. Dimanche et jours fériés 09h15-12h00.
Juillet et août : tous les jours 09h30-12h30 et 15h30-19h00.
D’octobre à mars : du lundi au vendredi 09h15-12h00 et 14h00-18h00. Samedi 09h15-12h00. Fermé dimanche et jours fériés.
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Point d’accueil Cap Lardier

Plage de Gigaro, 83420 La Croix-Valmer

http://www.portcros-parcnational.fr+33 (0) 4 94 55 12 12

Lieu d'accueil et d'information.

Horaires d'ouverture :

du 01/07 au 31/08 ouvert tous les jours de 9h à 13h.
En dehors de cette période, contacter l'Office du tourisme de la Croix Valmer.

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Accès routiers et parkings

A partir de l’A57, rejoindre la D559 en direction de la plage de Gigaro.

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