Circuit des Brouis
Les 9 patrimoines à découvrir
Castagnole - © PnPC Faune sous-marineCastagnole
« Hirondelle de mer » en référence à sa nageoire caudale en ciseaux ou « demoiselle » sont les autres noms donnés à ce petit poisson de couleur brun sombre qui, de loin, paraît tout noir.
Les castagnoles (Chromis chromis) sont des poissons diurnes, mangeurs de zooplancton, qui vivent en grands bancs au-dessus des fonds rocheux ou des herbiers dans lesquels ils se réfugient la nuit pour dormir. Les individus solitaires sont le plus souvent les mâles qui préparent un lieu de ponte dans la roche ou qui ventilent et protègent les œufs. Ce sont de petits poissons de 7 à 10 centimètres. Caractéristiques : Les jeunes arborent pendant quelques mois une magnifique couleur bleu fluorescent.Posidonies - © Antonin GUILBERT - AAMP Flore sous-marineHerbier de posidonie
La posidonie n’est pas une algue mais une plante à fleurs.
Elle possède des racines, des rhizomes, de longues feuilles en lanière, et produit des fleurs qui se transforment en fruits nommés «olives de mer». Espèce endémique de Méditerranée, elle porte à tort le nom d’espèce oceanica. Elle forme de vastes herbiers qui rendent d’innombrables services écologiques: oxygénation des fonds, frayères et nurseries à poissons, supports d’épiphytes, forte production de matière organique, fixation des fonds et protection très efficace du littoral contre l’érosion.
EN SAVOIR +Le Ramon Membru - Ambiance - © Nicolas BARRAQUE Patrimoine immergéL'épave du Ramon Mumbru
Historique et description :
Cargo originaire du port de Barcelone, ce navire avait une cinquantaine d'années lors de son naufrage. Il a porté précédemment les noms d'Elguezabal, puis Ballesteros n°2 et le Derwent. Construit à Hull, en Angleterre, c'était un cargo de 1153 tonneaux, long de 80 mètres et large de 11 mètres. Son moteur lui permettaient d'avancer à 146CV et grâce à ses cinq cloisons étanches, il était solide et aurait dû être protégé d'un naufrage.
Son naufrage :
La seule trace relatant le naufrage est dans le Monde du Silence : En juin 1921, le Ramon Mumbru fonce sur l'écueil de l'Enfer, près du Cap Lardier, puis un coup de barre la fait foncer sur le Cap Lardier. Toute la journée, ses embarcations font des allers-retours avec des valises contenant des cigares sur la plage voisine. Un remorqueur venant de Toulon est venu le déséchouer mais le Ramon Mumbru flambe au mouillage pendant la nuit suivante. Aujourd'hui, le Ramon Mumbru est une épave qui repose sur un fond plat de sable et de posidonie. Les scaphandriers ont récupéré tout ce qui pouvait l'être, donnant à l'épave l'aspect d'une masse informe.Girelle commune femelle - © Vincent BARDINAL Faune sous-marineGirelle commune
La girelle est un des petits poissons les plus communs dans nos eaux.
La girelle (Coris julis), peu farouche et très active, fréquente les eaux côtières, de la surface jusqu'à 120 m de profondeur. On la trouve dans des zones rocheuses, en bordure d’herbiers ou de sable. Ce petit labridé peut avoir des robes très différentes. Les femelles et les jeunes mâles présentent une ligne blanche horizontale qui sépare le dos de couleur brune, du ventre de couleur claire tandis que le mâle dominant, plus gros, appelé "girelle royale", est plus coloré avec une ligne horizontale orange vif, bordée d’un liseré bleu-vert. Les femelles âgées peuvent devenir des mâles par inversion sexuelle. La nuit, sans doute pour se mettre à l’abri des prédateurs, elles s’enfoncent dans le sable. Elle s’alimente essentiellement de petits crustacés et mollusques et se montre très intéressée par les sédiments soulevés par les mouvements des plongeurs. Très active pendant la journée -sa nage est rapide et saccadée- elle s'enfouit la nuit ainsi que l'hiver.Rascasse Rouge - © Claude LEFEBVRE Faune sous-marineRascasse rouge
Saupe - © Thomas ABIVEN - PNPC Faune sous-marineSaupe
La saupe est un des rares poissons herbivores de Méditerranée.
La saupe (Sarpa salpa) possède une tête courte avec des yeux bordés de jaune vif, une petite bouche à lèvres épaisses, un corps ovale, allongé, comportant une seule nageoire dorsale et une nageoire caudale peu développée. Sa couleur gris verdâtre est striée d’une dizaine de lignes longitudinales dorées très marquées. Espèce à activité diurne, elle se déplace en bancs denses et très ordonnés au-dessus des herbiers de posidonies et des prairies d’algues dont elle se nourrit.Comme beaucoup d’autres poissons les saupes changent de sexe, mais dans leur cas, ce sont de jeunes mâles qui deviendront femelles ultérieurement.Eradication d'eucalyptus couverture de la souche par un film plastique - © GILLET Pascal - PNPC Missions du ParcContrôle de certaines espèces exotiques envahissantes
Le site offre un nombre important d'espèces végétales rares et protégées, dont certaines méritent une attention particulière : menacées par la cueillette, le piétinement ou le nettoyage mécaniques des plages, elles peuvent également souffrir de la concurrence de plantes exotiques qui se sont acclimatées et ont tendance à coloniser des espaces au détriment de plantes endémiques. L'extension de la griffe de sorcière, du mimosa et de l'eucalyptus doit donc être surveillée et contenue afin que ces trois plantes introduites ici par l'homme ne se substituent pas progressivement aux écosystèmes actuels.Plage de Jovat, départ du sentier marin - © PnPC - Christelle GERARDIN Vestiges archéologiquesSentier sous-marin de l'îlot du Crocodile
Découvrez en famille ou entre amis le sentier marin de l'îlot Crocodile dans la crique de Jovat.
Equipés de vos palmes, masque et tuba, vous pourrez suivre les bouées aménagées pour explorer les trésors marins qui bordent le Crocodile.
Pour en savoir plusTortue d'Hermann - © Nicolas CROUZET Faune terrestreTortue d'Hermann
La tortue d'Hermann ne subsiste que dans le Var, dans le Massif et la plaine des Maures et dans quelques secteurs de Corse.
La tortue d’Hermann (Testudo hermanni) est reconnaissable à sa carapace bombée et ovale de couleur jaune-verdâtre à jaune-orangé. La carapace ne devient rigide que lorsque la tortue atteints sa cinquième ou sixième année. Comme tous les reptiles, elle est très dépendante de la température. Elle affectionne des températures avoisinant les 25°C. En hiver, elle supporte des températures assez basses en hibernant. De mi-novembre, à mi-mars, elle s’enterre dans la litière à 1 ou 2 cm de la surface du sol. Elle affectionne particulièrement le maquis et les broussailles, où elle trouve à la fois des zones abritées contre les fortes températures et les prédateurs, des zones ouvertes pour y déposer ses œufs, et enfin, des zones herbacées pour se nourrir. Essentiellement herbivore, la tortue d’Hermann peut occasionnellement manger de petits invertébrés comme des escargots, des limaces, ou des vers de terre. Elle avale aussi de petits cailloux pour faciliter le broyage des végétaux ingurgités. La maturité sexuelle est tardive : 10-11 ans pour les mâles et 12-13 ans pour les femelles. Les accouplements ont lieu au printemps. De début mai à juillet, la femelle choisit un lieu dégagé et ensoleillé pour pondre ses œufs. La durée d’incubation, très liée à la température du sol, est d’environ 90 jours. C’est donc à la fin de septembre que les œufs éclosent. Les œufs et les nouveaux nés sont la proie des fouines et des sangliers.
Espèce protégée par A.M. du 22/07/93.
Description
Depuis le point d’information saisonnier de Gigaro, se diriger tout droit jusqu’au panneau Plage de Gigaro. Prendre à gauche la piste forestière principale, et commencer une légère ascension.
1- A la première patte d'oie, suivre la direction du Cap Lardier en restant toujours sur la piste principale. Atteindre un croisement ombragé indiquant la plage du Brouis.
2- S’engager à droite dans la descente jusqu'à rejoindre de la plage du Brouis.
3- Après avoir profité de la plage du Brouis, suivre la direction de la plage de Gigaro. Traverser la plage de Jovat. Poursuivre sur le sentier du littoral balisé en jaune jusqu'à atteindre un escalier.
4- Emprunter cet escalier à droite pour retrouver rapidement le point de départ.
- Départ : Point d'accueil de Gigaro
- Arrivée : Point d'accueil de Gigaro
- Communes traversées : La Croix-Valmer
Météo
Profil altimétrique
Lieux de renseignement
Office de tourisme de la Croix Valmer
287, Rue Louis Martin, 83420 La Croix-Valmer
Horaires d'ouverture :
Avril, mai, juin et septembre : du lundi au samedi 09h15-12h00 et 14h00-18h00. Dimanche et jours fériés 09h15-12h00.
Juillet et août : tous les jours 09h30-12h30 et 15h30-19h00.
D’octobre à mars : du lundi au vendredi 09h15-12h00 et 14h00-18h00. Samedi 09h15-12h00. Fermé dimanche et jours fériés.
Point d’accueil saisonnier de Gigaro
Plage de Gigaro, 83420 La Croix-Valmer
Lieu d'accueil et d'information.
Horaires d'ouverture :
du 01/07 au 31/08 ouvert tous les jours de 9h à 13h.
En dehors de cette période, contacter l'Office du tourisme de la Croix Valmer.
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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