Plongée sur l'épave du Tell
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Plongée sur l'épave du Tell

Plongée sur l'épave du Tell

Faune sous-marine
Flore sous-marine
Patrimoine immergé
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L'épave du Tell fait parti du riche patrimoine immergé présent dans l'Aire Maritime adjcente du Parc national de Port-Cros.
L'épave du Tell, paquebot mixte de la Compagnie de Navigation Mixte, se situe à une profondeur de 12 mètres au niveau du Cap Camarat.
Malgré une épave fortement disloquée, le site abrite une riche faune et flore.

La découverte de ce site reste sans aucune difficulté et accessible a tous les niveaux.

Les 5 patrimoines à découvrir

  • Flore sous-marine

    Herbier de posidonie

    La posidonie n’est pas une algue mais une plante à fleurs.

    Elle possède des racines, des rhizomes, de longues feuilles en lanière, et produit des fleurs qui se transforment en fruits nommés «olives de mer». Espèce endémique de Méditerranée, elle porte à tort le nom d’espèce oceanica. Elle forme de vastes herbiers qui rendent d’innombrables services écologiques: oxygénation des fonds, frayères et nurseries à poissons, supports d’épiphytes, forte production de matière organique, fixation des fonds et protection très efficace du littoral contre l’érosion.


    EN SAVOIR +
  • Faune sous-marine

    Girelle commune

    La girelle est un des petits poissons les plus communs dans nos eaux.

    La girelle (Coris julis), peu farouche et très active, fréquente les eaux côtières, de la surface jusqu'à 120 m de profondeur. On la trouve dans des zones rocheuses, en bordure d’herbiers ou de sable. Ce petit labridé peut avoir des robes très différentes. Les femelles et les jeunes mâles présentent une ligne blanche horizontale qui sépare le dos de couleur brune, du ventre de couleur claire tandis que le mâle dominant, plus gros, appelé "girelle royale", est plus coloré avec une ligne horizontale orange vif, bordée d’un liseré bleu-vert. Les femelles âgées peuvent devenir des mâles par inversion sexuelle. La nuit, sans doute pour se mettre à l’abri des prédateurs, elles s’enfoncent dans le sable. Elle s’alimente essentiellement de petits crustacés et mollusques et se montre très intéressée par les sédiments soulevés par les mouvements des plongeurs. Très active pendant la journée -sa nage est rapide et saccadée- elle s'enfouit la nuit ainsi que l'hiver.
  • Faune sous-marine

    Castagnole

    « Hirondelle de mer » en référence à sa nageoire caudale en ciseaux ou « demoiselle » sont les autres noms donnés à ce petit poisson de couleur brun sombre qui, de loin, paraît tout noir.

    Les castagnoles (Chromis chromis) sont des poissons diurnes, mangeurs de zooplancton, qui vivent en grands bancs au-dessus des fonds rocheux ou des herbiers dans lesquels ils se réfugient la nuit pour dormir. Les individus solitaires sont le plus souvent les mâles qui préparent un lieu de ponte dans la roche ou qui ventilent et protègent les œufs. Ce sont de petits poissons de 7 à 10 centimètres. Caractéristiques : Les jeunes arborent pendant quelques mois une magnifique couleur bleu fluorescent.
  • Faune sous-marine

    Serran écriture

    Le serran-écriture, comme son cousin le mérou, très curieux et peu farouche, vient facilement voir les plongeurs.

    Le serran écriture (Serranus scriba) a un corps argenté (10-25 cm) strié de bandes verticales sombres irrégulières, queue jaune, tâche bleue sur le ventre chez les adultes. La tête et les opercules branchiaux sont ornementés de motifs bleus et rouges évoquant des signes de la calligraphie arabe. Il défend son territoire contre d’autres poissons de la même espèce. Il chasse à l’affût et se nourrit de petits poissons, de crustacés et de mollusques. La reproduction a lieu au début de l’été : il s’agit d’un hermaphrodite vrai pouvant donc féconder ses propres œufs. Le serran écriture habite les fonds rocheux et les herbiers sous marins jusqu’à une profondeur de 30 m. Il doit son nom aux nombreux stries qui ornent son front.
  • Faune sous-marine

    Corb

    Le corb est un élégant poisson côtier à la robe argentée que sa nonchalance et sa chair excellente ont rendu très vulnérable.

    Le corb (Sciaena umbra) a une silhouette très élégante grâce à son corps au dos bombé, brun à reflets de bronze, et ses nageoires dorsale et caudale bordées d’un liseré noir. C’est un poisson côtier, qui fréquente surtout les fonds de pente modérée entre 5 et 30 m. Il affectionne les dalles bordées d’herbier, autour desquelles il évolue en ‘familles’ pouvant regrouper plusieurs dizaines d’individus de tailles différentes, et sous lesquelles il se tient une partie de la journée.

    Actif la nuit, il se nourrit surtout de crustacés et accessoirement de poissons et de vers. Ce poisson tient son nom de sa capacité étonnante à produire des sortes de croassements tel un corbeau, en compressant sa vessie natatoire. Devenu rare sur nos côtes car trop vulnérable à la chasse sous-marine, il repeuple peu à peu les eaux des réserves marines. Ainsi, à Port-Cros, on compte 7 fois plus de corbs qu'en 1990. Un récent arrêté d'interdiction de pêche devrait aider cette espèce à renforcer ses effectifs dans nos eaux.

Description

Historique et description :

Le Tell est un paquebot mixte de la Compagnie de Navigation Mixte. Cette compagnie marseillaise, créée au milieu du XIXe siècle, alliait voile et vapeur avec un procédé technique qui utilisait de l'eau puis de l'éther pour la vaporisation. Le Tell, fabriqué dans les chantiers de La Seyne, mesurait plus de 76 mètres de long et plus de 10 mètres de large pour 1 264 tonneaux. Une immense cheminée caractérise le bâtiment. En octobre 1889, le Tell s'échoue en Algérie puis est déséchoué. Il s'échoue à nouveau en mai 1893 à l'embouchure du Rhône et est à nouveau déséchoué. En mai 1899, en sortant de Marseille, il entre en collision avec un bâtiment espagnol. En janvier 1900, de retour de Naples, le Tell s'échoue encore à Marseille. N’ayant que deux pales d'hélices brisées, il est déséchoué encore une fois. 

Son naufrage :

Le 25 octobre 1913, le Tell, qui transporte 600 tonnes de chaux et des fûts vides à son bord, navigue à destination d'Alger. La nuit tombe et la brume est là. Le Tell s'encastre sur un écueil. L'équipage met les embarcations de secours à la mer et va se réfugier à terre. Aucun bateau ne pourra le sauver et seul son mât sort de l'eau. Aujourd'hui, des sacs de ciment parsèment le site et on peut encore reconnaître une chaudière.
 

Découvrir la fiche descriptive réalisée dans le cadre du projet NEPTUNE

Recommandations

Vous pouvez déclarer vos plongées sur Carnet de Plongée en Ligne (CaPeL) du Parc national de Port-Cros.

Ne perturbez pas la faune et la flore sous-marine.
Ne poursuivez pas les poissons et surtout ne les nourrissez pas et ne remontez rien à la surface !
Attention aux coups de palmes non maîtrisés, vérifiez votre flottabilité.
Pensez aussi à vérifier que votre détendeur de secours est bien fixé à votre gilet stabilisateur, en aucun cas ne laissez traîner vos instruments, au risque qu’ils s’accrochent à la faune et à la flore.

Les épaves peuvent représenter un danger pour les plongeurs. Présence de lignes ou de filets de pêche, de parties métalliques coupantes et de structures fragiles pouvant se briser sans préavis. La pénétration à l’intérieur d’une épave requiert une compétence avancée nécessitant une formation et un équipement spécifique ainsi que le respect des règles de sécurité.

La loi protège les épaves et toutes traces humaines immergées. Il est interdit de remonter quoi que ce soit des fonds marins.

Lieux de renseignement