Sentier sous-marin Plage de la Palud
Herbier de posidonie
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Padine
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Crénilabre paon
Le crénilabre paon (Symphodus tinca) mâle est assez coloré : vert jaune marquées de lignes horizontales tachetées, rouges et bleues. La femelle est brun grisâtre et de plus petite taille. Les deux ont une bande foncée reliant les yeux ainsi qu’une tache noire devant la queue. Lors de la reproduction, les mâles fabriquent un nid dans un recoin de rocher avec des algues et y attirent une femelle par une longue parade nuptiale. Ensuite, ils assurent la surveillance et l’oxygénation des œufs en les ventilant. Parfois, ils adoptent une attitude qui peut paraître étrange : couché sur le côté dans les algues ou immobile la tête légèrement inclinée vers le haut ; cela sert de signal aux petits crénilabres nettoyeurs pour déparasitage.
Saupe
La saupe (Sarpa salpa) possède une tête courte avec des yeux bordés de jaune vif, une petite bouche à lèvres épaisses, un corps ovale, allongé, comportant une seule nageoire dorsale et une nageoire caudale peu développée. Sa couleur gris verdâtre est striée d’une dizaine de lignes longitudinales dorées très marquées. Espèce à activité diurne, elle se déplace en bancs denses et très ordonnés au-dessus des herbiers de posidonies et des prairies d’algues dont elle se nourrit.Comme beaucoup d’autres poissons les saupes changent de sexe, mais dans leur cas, ce sont de jeunes mâles qui deviendront femelles ultérieurement.
Sar à tête noire
Le sar à tête noire (Diplodus vulgaris) est reconnaissable à sa livrée gris-argenté, interrompue par deux bandes transversales noires très marquées, l’une derrière la tête, l’autre couvrant la partie antérieure du pédoncule caudal jusqu à la base de la nageoire dorsale. Espèce grégaire, il se disperse en petits groupes quand il se nourrit sur le fond ou se rassemble, en pleine eau, en bancs stationnaires composés de dizaines d’individus. Il se nourrit de petits invertébrés qu’il trouve parmi les algues des fonds rocheux ou dans les herbiers.
Anémone verte
L’anémone (Anemonia sulcata) ou « ortie de mer », contrairement à son nom et à son apparence, est bien un animal qui vit solidement fixé sur substrat dur à faible profondeur, sa grande souplesse lui permettant de résister aux mouvements des vagues. Sa corolle est constituée de longs et nombreux tentacules aux pointes violacées. Pourvus de cellules urticantes, elle s’en sert pour capturer toutes sortes d’animalcules. Cependant, certaines espèces sont insensibles au venin et trouvent refuge auprès d’elle comme l'araignée Inachus phalangium et le gobie rayé Gobius buchichii.
Girelle paon
La girelle paon (Thalassoma pavo) femelle a un corps finement strié et hachuré de 4 à 6 bandes transversales bleu-ciel, une tache dorsale noire et une tête bariolée de lignes bleu-ciel. Le mâle, vert olive uni, n’a qu’une seule barre bleu bordée de rouge derrière la tête, elle-même marbrée de bleu. Les jeunes ont un corps vert uni avec une tache dorsale très prononcée. N’utilisant que ses petites nageoires pectorales pour avancer, elle n’ondule pas du corps, ce qui lui donne une allure rapide et saccadée. Cette espèce vit surtout près de la surface, autour des rochers couverts d'algues où elle trouve sa nourriture.
Serran écriture
Le serran écriture (Serranus scriba) a un corps argenté (10-25 cm) strié de bandes verticales sombres irrégulières, queue jaune, tâche bleue sur le ventre chez les adultes. La tête et les opercules branchiaux sont ornementés de motifs bleus et rouges évoquant des signes de la calligraphie arabe. Il défend son territoire contre d’autres poissons de la même espèce. Il chasse à l’affût et se nourrit de petits poissons, de crustacés et de mollusques. La reproduction a lieu au début de l’été : il s’agit d’un hermaphrodite vrai pouvant donc féconder ses propres œufs. Le serran écriture habite les fonds rocheux et les herbiers sous marins jusqu’à une profondeur de 30 m. Il doit son nom aux nombreux stries qui ornent son front.
Girelle commune
La girelle (Coris julis), peu farouche et très active, fréquente les eaux côtières, de la surface jusqu'à 120 m de profondeur. On la trouve dans des zones rocheuses, en bordure d’herbiers ou de sable. Ce petit labridé peut avoir des robes très différentes. Les femelles et les jeunes mâles présentent une ligne blanche horizontale qui sépare le dos de couleur brune, du ventre de couleur claire tandis que le mâle dominant, plus gros, appelé "girelle royale", est plus coloré avec une ligne horizontale orange vif, bordée d’un liseré bleu-vert. Les femelles âgées peuvent devenir des mâles par inversion sexuelle. La nuit, sans doute pour se mettre à l’abri des prédateurs, elles s’enfoncent dans le sable. Elle s’alimente essentiellement de petits crustacés et mollusques et se montre très intéressée par les sédiments soulevés par les mouvements des plongeurs. Très active pendant la journée -sa nage est rapide et saccadée- elle s'enfouit la nuit ainsi que l'hiver.
Castagnole
Les castagnoles (Chromis chromis) sont des poissons diurnes, mangeurs de zooplancton, qui vivent en grands bancs au-dessus des fonds rocheux ou des herbiers dans lesquels ils se réfugient la nuit pour dormir. Les individus solitaires sont le plus souvent les mâles qui préparent un lieu de ponte dans la roche ou qui ventilent et protègent les œufs. Ce sont de petits poissons de 7 à 10 centimètres. Caractéristiques : Les jeunes arborent pendant quelques mois une magnifique couleur bleu fluorescent.
Poulpe
NOM SCIENTIFIQUE
Octopus vulgaris
CLASSIFICATION
Mollusques, céphalopodes
TAILLE
10-20cm (max. 25cm)
manteau
HABITAT(S)
Fonds rocheux
PROFONDEUR
0-100m
PÉRIODE DE REPRODUCTION
Mars-octobre
FRÉQUENCE
Très commun
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Description
On a de l'eau jusqu'aux genoux quand on démarre sur la matte du bord de plage.
Ensuite, dès deux mètres de fond, l'herbier de posidonie danse avec le remous des vagues. Il abrite oursins et grands nacres ainsi qu'une multitude de poissons comme des castagnoles, des labres verts, des sars, des saupes ...
Plus loin, on rencontre les espèces préférant l'obscurité des failles comme les anémones encroutantes et les éponges, puis celles des petits fonds rocheux éclairés telles que les girelles, rascasses ou autres étoiles de mer.
Sur la zone battue par la houle, quelques mollusques et crustacés s’accrochent à la roche : patelles ou bien balanes.
Enfin, c'est dans les éboulis plus profinds que l'on aura la chance de croiser mérou, murènes voire poulpes !!!
Une plaquette immergeable présentant les principales espèces est en vente à la Maison de Parc.
Recommandations
nous sommes Tous utilisateurs...
Évitez les huiles et crèmes solaires pour préférer des laits respectueux de l’environnement.
Les couches d’huiles et crèmes solaires forment un écran à la surface de la mer : elles bloquent la lumière et l’oxygène ce qui impacte la faune et la flore.
On peut tous limiter sa consommation de plastique : réduire en évitant le jetable et le suremballé, recycler.
De nombreuses espèces confondent les sacs plastiques avec leur nourriture et meurent d’étouffement ou d’obstruction intestinale en les avalant.
Évitez les pertes de carburant lors de l’avitaillement par l’installation d’un système anti-rejet.
Des hydrocarbures dans la Méditerranée, un vrai problème dans une mer presque fermée. Si les marées noires sont rares, les dégazages sauvages sont un vrai fléau.
...et tous responsables de la plage
J’admire mais je ne détruis pas !
Par exemple, la pêche, le ramassage, le transport d’oursin sont réglementés. (Cf. le site de la Direction Interrégionale de la Mer Méditerranée).
Le prélèvement comme le nourrissage d’animaux marins menacent la biodiversité de Méditerranée, en ayant un impact très rapide sur les populations.
En bateau, je jette l’ancre sur les fonds turquoise / sableux ou je m’arrime sur un corps mort.
Les herbiers de posidonie de Méditerranée sont sous pressions et régressent : ancres, dragage, chalutage, déchets…Tous ces facteurs concourent à la faire disparaître.
Ne vous laissez pas effrayer par ces plages au naturel, l’écosystème vous dira merci.
Les banquettes de posidonie, mêlées de coquilles vides sont laissées par la mer après les tempêtes. L’ensemble constitue un habitat, une ressource pour de nombreuses espèces et stabilise les plages.
Lieux de renseignement
Maison de Parc de Port-Cros
Promenade de la Rade, 83400 Hyères
http://www.portcros-parcnational.fr
accueil.pnpc@portcros-parcnational.fr
04 94 01 40 70
Elle comprend par ailleurs une boutique de souvenirs.
Horaires d'ouverture :
Du 01/04 au 31/10/2021 : tous les jours 9h-12h45 et 15h30-17h30.
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