Sentier sous-marin Plage de la Palud
Plan du sentier sous-marin de la Plage de la Palud
Plan du sentier sous-marin de la Plage de la Palud - Parc national de Port-Cros
Hyères

Sentier sous-marin Plage de la Palud

Cœur de parc
Faune sous-marine
Flore sous-marine
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Tous les milieux de Méditerranée se concentrent sur cet espace bien délimité, une aire de jeu pédagogique où l’attrait de la vie prend le dessus sur toutes les appréhensions.
Au départ de la plage de la Palud, située à environ 30 minutes de marche du Port de Port-Cros, cette sortie palmée de 40 minutes minimum permet de découvrir la flore et la faune sous-marines méditerranéennes dans l’aire marine protégée, à l’aide de 6 bouées équipées de panneaux explicatifs immergés jalonnant le parcours.

Les 11 patrimoines à découvrir

  • Herbier de posidonies sain
    Herbier de posidonies sain - © Antonin GUILBERT - AAMP
    Flore sous-marine

    Herbier de posidonie

    La posidonie n’est pas une algue mais une plante à fleurs. Elle possède des racines, des rhizomes, de longues feuilles en lanière, et produit des fleurs qui se transforment en fruits nommés «olives de mer». Espèce endémique de Méditerranée, elle porte à tort le nom d’espèce oceanica. Elle forme de vastes herbiers qui rendent d’innombrables services écologiques: oxygénation des fonds, frayères et nurseries à poissons, supports d’épiphytes, forte production de matière organique, fixation des fonds et protection très efficace du littoral contre l’érosion.

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  • Padines
    Padines - © Muriel GASQUY
    Algues

    Padine

    Également appelée «queue de paon» à cause de sa forme en éventail, c’est une algue brune dont la couleur tend à s’éclaircir, surtout sur sa face interne, sous l’effet de l’accumulation de calcaire. Son thalle assez court, couvert de petits poils disposés en rangées concentriques, est enroulé en cornet. Plusieurs thalles sont souvent groupés, car nés d’un même réseau basal de rhizoïdes. Ils ont une existence brève, mais sont remplacés fréquemment tout au long de l’année. La padine se développe sur les rochers ensoleillés, dans les eaux peu agitées de l’étage infralittoral.

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  • Tête de crénilabre
    Tête de crénilabre - © Sandrine RUITTON
    Faune sous-marine

    Crénilabre paon

    Le crénilabre paon est le plus grand représentant de la famille des Labridés.

    Le crénilabre paon (Symphodus tinca) mâle est assez coloré : vert jaune marquées de lignes horizontales tachetées, rouges et bleues. La femelle est brun grisâtre et de plus petite taille. Les deux ont une bande foncée reliant les yeux ainsi qu’une tache noire devant la queue. Lors de la reproduction, les mâles fabriquent un nid dans un recoin de rocher avec des algues et y attirent une femelle par une longue parade nuptiale. Ensuite, ils assurent la surveillance et l’oxygénation des œufs en les ventilant. Parfois, ils adoptent une attitude qui peut paraître étrange : couché sur le côté dans les algues ou immobile la tête légèrement inclinée vers le haut ; cela sert de signal aux petits crénilabres nettoyeurs pour déparasitage.

  • Banc de saupes
    Banc de saupes - © Caroline DEVEVEY
    Faune sous-marine

    Saupe

    La saupe est un des rares poissons herbivores de Méditerranée.

    La saupe (Sarpa salpa) possède une tête courte avec des yeux bordés de jaune vif, une petite bouche à lèvres épaisses, un corps ovale, allongé, comportant une seule nageoire dorsale et une nageoire caudale peu développée. Sa couleur gris verdâtre est striée d’une dizaine de lignes longitudinales dorées très marquées. Espèce à activité diurne, elle se déplace en bancs denses et très ordonnés au-dessus des herbiers de posidonies et des prairies d’algues dont elle se nourrit.Comme beaucoup d’autres poissons les saupes changent de sexe, mais dans leur cas, ce sont de jeunes mâles qui deviendront femelles ultérieurement.

  • Sar à tête noire
    Sar à tête noire - © Claude LEFEBVRE
    Faune sous-marine

    Sar à tête noire

    Le sar à tête noire ou vérade est un sparidé très commun des petits fonds.

    Le sar à tête noire (Diplodus vulgaris) est reconnaissable à sa livrée gris-argenté, interrompue par deux bandes transversales noires très marquées, l’une derrière la tête, l’autre couvrant la partie antérieure du pédoncule caudal jusqu à la base de la nageoire dorsale. Espèce grégaire, il se disperse en petits groupes quand il se nourrit sur le fond ou se rassemble, en pleine eau, en bancs stationnaires composés de dizaines d’individus. Il se nourrit de petits invertébrés qu’il trouve parmi les algues des fonds rocheux ou dans les herbiers.

  • Anémone verte
    Anémone verte - © Jean-Marc DEMANGEON
    Faune sous-marine

    Anémone verte

    Anémone de mer verte : plante ou animal ?

    L’anémone (Anemonia sulcata) ou « ortie de mer », contrairement à son nom et à son apparence, est bien un animal qui vit solidement fixé sur substrat dur à faible profondeur, sa grande souplesse lui permettant de résister aux mouvements des vagues. Sa corolle est constituée de longs et nombreux tentacules aux pointes violacées. Pourvus de cellules urticantes, elle s’en sert pour capturer toutes sortes d’animalcules. Cependant, certaines espèces sont insensibles au venin et trouvent refuge auprès d’elle comme l'araignée Inachus phalangium et le gobie rayé Gobius buchichii.

  • Girelle paon
    Girelle paon - © Vincent BARDINAL
    Faune sous-marine

    Girelle paon

    La girelle paon est le poisson le plus coloré des petits fonds dont il est un hôte récent. originaire de Méditerranée méridionale, les premiers spécimen sont apparus dans les années 80.

    La girelle paon (Thalassoma pavo) femelle a un corps finement strié et hachuré de 4 à 6 bandes transversales bleu-ciel, une tache dorsale noire et une tête bariolée de lignes bleu-ciel. Le mâle, vert olive uni, n’a qu’une seule barre bleu bordée de rouge derrière la tête, elle-même marbrée de bleu. Les jeunes ont un corps vert uni avec une tache dorsale très prononcée. N’utilisant que ses petites nageoires pectorales pour avancer, elle n’ondule pas du corps, ce qui lui donne une allure rapide et saccadée. Cette espèce vit surtout près de la surface, autour des rochers couverts d'algues où elle trouve sa nourriture.

  • Serran-écriture
    Serran-écriture - © Charly GICQUEAU
    Faune sous-marine

    Serran écriture

    Le serran-écriture, comme son cousin le mérou, très curieux et peu farouche, vient facilement voir les plongeurs.

    Le serran écriture (Serranus scriba) a un corps argenté (10-25 cm) strié de bandes verticales sombres irrégulières, queue jaune, tâche bleue sur le ventre chez les adultes. La tête et les opercules branchiaux sont ornementés de motifs bleus et rouges évoquant des signes de la calligraphie arabe. Il défend son territoire contre d’autres poissons de la même espèce. Il chasse à l’affût et se nourrit de petits poissons, de crustacés et de mollusques. La reproduction a lieu au début de l’été : il s’agit d’un hermaphrodite vrai pouvant donc féconder ses propres œufs. Le serran écriture habite les fonds rocheux et les herbiers sous marins jusqu’à une profondeur de 30 m. Il doit son nom aux nombreux stries qui ornent son front.

  • Girelle commune
    Girelle commune - © Thomas ABIVEN
    Faune sous-marine

    Girelle commune

    La girelle est un des petits poissons les plus communs dans nos eaux.

    La girelle (Coris julis), peu farouche et très active, fréquente les eaux côtières, de la surface jusqu'à 120 m de profondeur. On la trouve dans des zones rocheuses, en bordure d’herbiers ou de sable. Ce petit labridé peut avoir des robes très différentes. Les femelles et les jeunes mâles présentent une ligne blanche horizontale qui sépare le dos de couleur brune, du ventre de couleur claire tandis que le mâle dominant, plus gros, appelé "girelle royale", est plus coloré avec une ligne horizontale orange vif, bordée d’un liseré bleu-vert. Les femelles âgées peuvent devenir des mâles par inversion sexuelle. La nuit, sans doute pour se mettre à l’abri des prédateurs, elles s’enfoncent dans le sable. Elle s’alimente essentiellement de petits crustacés et mollusques et se montre très intéressée par les sédiments soulevés par les mouvements des plongeurs. Très active pendant la journée -sa nage est rapide et saccadée- elle s'enfouit la nuit ainsi que l'hiver.

  • Castagnole
    Castagnole - © Vincent BARDINAL
    Faune sous-marine

    Castagnole

    « Hirondelle de mer » en référence à sa nageoire caudale en ciseaux ou « demoiselle » sont les autres noms donnés à ce petit poisson de couleur brun sombre qui, de loin, paraît tout noir.

    Les castagnoles (Chromis chromis) sont des poissons diurnes, mangeurs de zooplancton, qui vivent en grands bancs au-dessus des fonds rocheux ou des herbiers dans lesquels ils se réfugient la nuit pour dormir. Les individus solitaires sont le plus souvent les mâles qui préparent un lieu de ponte dans la roche ou qui ventilent et protègent les œufs. Ce sont de petits poissons de 7 à 10 centimètres. Caractéristiques : Les jeunes arborent pendant quelques mois une magnifique couleur bleu fluorescent.

  • Poulpe
    Poulpe - © Thomas ABIVEN - PNPC
    Faune sous-marine

    Poulpe

    Quand il n’est pas en chasse, le poulpe commun, ou pieuvre commune, vit caché dans des cavités naturelles ou artifi cielles. L’entrée du trou est souvent pavée de petits cailloux et de débris de coquillages. Chez le mâle, l’un des huit longs bras à double rangée de ventouses sert d’organe copulateur. Après fécondation, la femelle se retranche dans son repaire et pond ses oeufs groupés en gros chapelets blancs cotonneux, qu’elle colle au plafond, veille jusqu’à éclosion sans s’alimenter, avant de mourir. Cet animal est capable de mimétisme pour se cacher, et peut projeter un jet d’encre noire pour couvrir sa fuite.

    NOM SCIENTIFIQUE
    Octopus vulgaris

    CLASSIFICATION
    Mollusques, céphalopodes

    TAILLE
    10-20cm (max. 25cm)
    manteau

    HABITAT(S)
    Fonds rocheux

    PROFONDEUR
    0-100m

    PÉRIODE DE REPRODUCTION
    Mars-octobre

    FRÉQUENCE
    Très commun

    En savoir +

Description

Ce parcours balisé et en accès libre à tout nageur autonome équipé de palmes, masque et tuba, permet la découverte par étapes successives de la richesse de fonds sous-marins préservés.

On a de l'eau jusqu'aux genoux quand on démarre sur la matte du bord de plage.

Ensuite, dès deux mètres de fond, l'herbier de posidonie danse avec le remous des vagues. Il abrite oursins et grands nacres ainsi qu'une multitude de poissons comme des castagnoles, des labres verts, des sars, des saupes ...

Plus loin, on rencontre les espèces préférant l'obscurité des failles comme les anémones encroutantes et les éponges, puis celles des petits fonds rocheux éclairés telles que les girelles, rascasses ou autres étoiles de mer.

Sur la zone battue par la houle, quelques mollusques et crustacés s’accrochent à la roche : patelles ou bien balanes.

Enfin, c'est dans les éboulis plus profinds que l'on aura la chance de croiser mérou, murènes voire  poulpes !!!

Une plaquette immergeable présentant les principales espèces est en vente à la Maison de Parc.
  • Communes traversées : Hyères

Recommandations

Les palmes du randonneur responsable

nous sommes Tous utilisateurs...

Évitez les huiles et crèmes solaires pour préférer des laits respectueux de l’environnement.

Les couches d’huiles et crèmes solaires forment un écran à la surface de la mer : elles bloquent la lumière et l’oxygène ce qui impacte la faune et la flore.

On peut tous limiter sa consommation de plastique : réduire en évitant le jetable et le suremballé, recycler.

De nombreuses espèces confondent les sacs plastiques avec leur nourriture et meurent d’étouffement ou d’obstruction intestinale en les avalant.

Évitez les pertes de carburant lors de l’avitaillement par l’installation d’un système anti-rejet.

Des hydrocarbures dans la Méditerranée, un vrai problème dans une mer presque fermée. Si les marées noires sont rares, les dégazages sauvages sont un vrai fléau.

...et tous responsables de la plage

J’admire mais je ne détruis pas !
Par exemple, la pêche, le ramassage, le transport d’oursin sont réglementés. (Cf. le site de la Direction Interrégionale de la Mer Méditerranée).

Le prélèvement comme le nourrissage d’animaux marins menacent la biodiversité de Méditerranée, en ayant un impact très rapide sur les populations.

En bateau, je jette l’ancre sur les fonds turquoise / sableux ou je m’arrime sur un corps mort.

Les herbiers de posidonie de Méditerranée sont sous pressions et régressent : ancres, dragage, chalutage, déchets…Tous ces facteurs concourent à la faire disparaître.
Ne vous laissez pas effrayer par ces plages au naturel, l’écosystème vous dira merci.

Les banquettes de posidonie, mêlées de coquilles vides sont laissées par la mer après les tempêtes. L’ensemble constitue un habitat, une ressource pour de nombreuses espèces et stabilise les plages.

Lieux de renseignement

Maison de Parc de Port-Cros

Promenade de la Rade, 83400 Hyères

http://www.portcros-parcnational.fraccueil.pnpc@portcros-parcnational.fr04 94 01 40 70
La Maison de Parc à Port-Cros est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur cet espace naturel remarquable. Elle vous permet de vous informer sur l'île de Port-Cros et sur le Parc national. Vous pourrez également vous renseigner sur les différentes activités possibles, tels que les sentiers pédestres. Sa localisation, à quelques mètres seulement du débarcadère de l'île, la rend facilement repérable.
Elle comprend par ailleurs une boutique de souvenirs.

Horaires d'ouverture :

Du 01/04 au 31/10/2021 : tous les jours 9h-12h45 et 15h30-17h30.
En savoir plus

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